Un poème d'Odile Caradec:
ÉPITAPHE DES DAMES DU TEMPS JADIS

Par la fente des orélies
pissent les dames en crinoline
Les dames de bonne compagnie
dans les sentiers profonds
sur les landes revêches

Tendrement elles se libèrent
du flot chaud de leur face interne
Et le chérubin qui les veille
en a les ouïes toutes bouffies

Aucun fourré n'est plus obscur
que les crinolines des dames
Aucun n'est plus propre à cacher
lunes naissantes
et postérieurs d'adolescentes

Crinoline, ô tour-prends-garde
autour des postérieurs siffleurs !